PLU 3 / extraits choisis en relation avec notre quartier

 

Extraits choisis de l’OAP 55 -  Entrée de ville  :

Phasage

Concernant spécifiquement le périmètre Caby Claisse, il conviendra de développer en priorité le front urbain de la rue Gambetta qui accueillera le futur tramway 

Modalités d’aménagement d’ensemble

L’aménagement de la zone se fera via une opération d’aménagement d’ensemble pour le secteur Caby Claisse et au fur et à mesure des équipements de la zone pour les différents permis qui seront déposés dans le périmètre de l’OAP

Déplacements et mobilité - Accès, desserte du site, lien aux transports en commun

Le site est traversé en son sein par la rue Gambetta qui accueillera d’ici 2028 un TCSP et une station de desserte. La rue de la gare accueille également la gare TER de Saint-André- Lez-Lille, qui a vu la fréquence des trains doubler entre 2019 et 2022.

  • Le site présente ainsi une forte accessibilité aux transports en communs, qui participera à réduire fortement la place de la voiture dans ce nouveau quartier,
  • aménagements renforcés à destination des modes actifs : pistes cyclables sur les rues principales (rue Gambetta notamment), 
  • stationnements multiples pour les vélos et espaces piétons continus et confortables (larges trottoirs notamment).
  • place de la voiture limitée autant que possible au sein du secteur, 

Les entrées des parkings se situeront en bordure du site et seront traitées de manière qualitative sur le plan architectural. 

La grande majorité des rues internes seront dédiées exclusivement aux modes actifs, aux livraisons, aux circulations liées à la collecte des ordures ménagères et aux secours.

 

Déplacements et mobilité - Trame viaire interne

Prolonger et intensifier le maillage viaire

L’ensemble de ce réseau viaire sera autant que possible apaisé et participera également à favoriser les modes actifs à l’échelle du site.

Plusieurs axes seront créés au sein du site Caby-Claisse. Les deux principaux prolongeront des rues existantes : 

  • un axe Nord-Sud dans la continuité de la rue Albert Bailly 
  • et un axe est-ouest dans la continuité de la rue Fénelon. 

Ils permettront l’accès aux parkings souterrains en périmétrie et la desserte interne du périmètre Caby-Claisse pour les mobilités douces, livraisons, ordures ménagères et secours. 

Sur l’ensemble de l’opération, un réseau de liaisons douces permettant de garantir des trajets sûrs aux piétons sera développé, notamment dans la prolongation de la rue Vrau, et vers le Parc de la Gare. Des cheminements piétons distincts de la trame viaire permettront des parcours à travers le nouveau quartier et notamment l’accès aux différents espaces verts, à la gare et vers la Deûle.

Développer de nombreux espaces communs

Ce nouveau maillage viaire convergera vers une place centrale au sein du site Caby-Claisse, un espace commun, qui sera elle-même mise en lien avec un réseau de places et jardins à l’échelle du secteur de l’entrée de ville. Le parvis de la gare sera en effet requalifié et une future place autour de la station de tramway sera créée ; elle constituera le cœur de l’entrée de ville.

Le zonage : UVC 2-1

Eup zonage2

Organisation du stationnement

Eup stationements2Eup stat3

Le stationnement privatif sera développé en sous-sols et les rampes d’accès seront traitées de manière insérée sur le plan architectural et/ou paysager 

Le foisonnement entre les différents programmes sera recherché. Les aménagements pour les places de stationnement ponctuelles le long des voies seront longitudinaux et arborés

En complément des dispositions relatives au stationnement vélo dans le cadre des projets immobiliers, il conviendra d’équiper les espaces communs de dispositifs d’accroche pour les cycles pour faciliter l’accès du site aux mobilités actives. 

Optimisation foncière

Afin de tenir compte du contexte du quartier, au sein du périmètre Caby-Claisse, la programmation habitat ne pourra dépasser 400 logements.

Cela n'inclut pas les éventuelles résidences-services et/ou Senior qui ne comptent que pour UNE entité chacune, sans regard de leur capacité d'accueil (au moins 100 lgts)

 

Mixité fonctionnelle

Afin de répondre également à l’objectif de développement de l’économie productive et circulaire sur le territoire, une offre d’activités à destination d’artisanat (sans surface de vente), d’industrie et d’entrepôt compatibles avec leur environnement pourra être développée.

Sont ainsi attendus sur le site une réponse aux objectifs suivants :

Équiper le territoire des proximités afin de répondre aux besoins des habitants

Plusieurs équipements seront ainsi développés et prendront majoritairement place dans les bâtiments conservés :

  • Garage Dalkia : accueil d’un espace ouvert au public à vocation commerciale (par exemple un marché couvert favorisant les circuits courts alimentaires, halle gourmande, café, restauration…), culturelle ou sportive.
  • Église Saint Camille : plusieurs programmes sont envisageables, en lien avec de l’activité économique telle que des bureaux coworking, une salle de sport…
  • La Chaufferie : lieu polyvalent ouvert au public, permettant l’accueil d’expositions, d’évènements, de restauration, d’activités sportives...
  • La porte Caby : accueil à court terme de la maison du projet puis à long terme d’espaces associatifs.
  • Sur la place centrale du site Caby-Claisse, dans un bâtiment neuf : une maison médicale ou paramédicale sera développée

 

Intégrer l’activité productive dans les projets

Les programmes immobiliers devront comporter des espaces bâtis à vocation économique afin de favoriser l’accueil des activités artisanales productives.

Développer une activité tertiaire répondant aux nouveaux besoins des entreprises et de leurs collaborateurs

Le secteur Entrée de Ville développera une part d’activités tertiaires, permettant de répondre aux enjeux liés aux nouvelles manières de travailler. Des bâtiments tertiaires seront intégrés aux projets, offrant des services associés et favorisant le développement du coworking.

Proposer une offre commerciale en accord avec les besoins des usagers de l’entrée de ville

L’entrée de ville développera une programmation commerciale afin de répondre aux besoins des usagers actuels et futurs de ce secteur de centralité. Les cellules commerciales s’intégreront dans les rez-de-chaussée des bâtiments, prioritairement sur la rue Gambetta le long de l’axe de développement du TCSP, et proposeront une offre répondant aux besoins du quotidien tels que du commerce de détails, du tertiaire, des activités de services, de la restauration, des activités libérales, de l’artisanat (fab-lab, service de réparation de vélo etc …).

Les rez-de-chaussée seront ouverts sur la rue et pourront accueillir des usages ouverts au public (café, conciergerie etc…)

Typologie de logements

L’objectif des futurs projets immobiliers des Bords de Deûle est d’améliorer le parcours résidentiel des habitants et de participer au rééquilibrage de l’offre en logement en favorisant l’accueil des familles.Le projet immobilier Caby-Claisse favorisera donc une part significative de grands logements et la part de petits logements devra être très limitée. 

La programmation au sein du périmètre Caby-Claisse sera répartie de façon à répondre au parcours résidentiel de l’ensemble des ménages. Elle sera la suivante :

 

40% de T2 d’une taille minimale de 45 m² répondant aux besoins des familles de 2 personnes maximum,

  • 40% de T3 dont 50% d’une taille minimale de 63 m² et 50% d’une taille minimale de 70 m² répondant généralement aux besoins des familles composées de 3 personnes,
  • 20% de T4 et + répondant généralement aux besoins des familles composées d’au moins 3 personnes. Les T4 seront d’une taille minimale de 85m² et les T5 d’une taille minimale de 95 m². 

EVALUATION  Gare à Caby :

Parmi les 400 logements :

  • 160 logements  T2 = 320 personnes
  • 160 logements T3 = 500 personnes
  • 80 logement T4 et T5 = 350 personnes
  • Résidence étudiants : 200 personnes ?
  • Résidences senior : ?

Soit environ 1400 à 1500 nouveaux riverains

 

Mixité sociale

Règle des trois tiers : un tiers de logements libres, un tiers de logements sociaux (PLUS et PLAI) et un tiers de logements abordable (accession sociale, PLS). 

Les projets immobiliers devront favoriser le développement d’une part de logements abordables, à travers notamment une part de logements en Bail Réel Solidaire

Deux opérations d’hébergement de type résidence thématique seront également intégrées afin de répondre aux besoins de tous les publics (étudiants et personnes âgées). Il sera de même exigé un financement social au minimum de la moitié des chambres de la résidence étudiante (soit l’équivalent d’une centaine de chambres)

 

Insertion du projet dans son environnement urbain et paysager proche

L’OAP Entrée de Ville prend place dans un quartier déjà très urbanisé, où l’existant est très présent et témoigne de l’histoire du territoire. Les nouveaux projets qui s’y développeront devront tenir compte du déjà là et s’y adapter en termes d’épannelage des bâtiments, de traitement paysager des interfaces, de respect de gestion des covisibilités, etc.

Organisation générale du site

Le site Entrée de Ville sera organisé autour de la future station de tramway qui prendra place sur la Rue Gambetta et constituera la centralité du quartier.

 Le site Caby-Claisse sera quant à lui organisé autour d’une place centrale, un espace commun qui représentera un lieu de rencontre apaisé pour les futurs habitants. 

Ces deux nouveaux espaces communs seront reliés entre eux, ainsi qu’au parvis requalifié de la gare : ils participeront à la composition du maillon sud des espaces publics Bords de Deûle.

Sur le site Caby-Claisse, les programmes de logements prendront place en cœur d'îlot et sur la rue Faidherbe ainsi que la rue de la Gare. Les programmes économiques et les hébergements seront placés sur la rue Gambetta, en lien avec le tramway.

Les rez-de-chaussée de la rue Gambetta seront animés selon une logique d’intensité dégressive, du centre de la rue (au niveau de la place du tramway), jusqu’aux extrémités. La place du tramway et les rez-de-chaussée des bâtiments tertiaires présenteront ainsi une forte intensité commerciale : ils regrouperont des commerces et services du quotidien (artisanat et commerces de service : libraire, fleuriste, coiffeur, café ou restaurant). Les socles des résidences thématiques accueilleront également des commerces de service (par exemple banques, pressing...), des locaux d’activités libérales ou encore du coworking. 

Enfin, un espace pourra être réservé à de la micro-logistique urbaine rue de la Gare, face aux voies ferrées, avec une desserte finale par les modes doux, afin d’anticiper le développement de ces nouveaux usages liés aux e-commerces.

Hauteurs selon l’environnement :

Eup hauteur2

Les nouvelles constructions ne pourront dépasser le niveau le plus élevé de la chaufferie.

 Pour le périmètre Caby-Claisse, les hauteurs les plus élevées seront favorisées le long de la rue Gambetta tandis qu’un épannelage sera observé vers les bâtis existants de la Rue de la Gare et de la Rue Faidherbe. Les constructions mitoyennes d’un immeuble existant ou d’une composition bâtie existante devront éviter des contrastes de hauteurs trop marqués en veillant à soigner le traitement des façades visibles depuis la rue. Les morphologies et hauteur des constructions permettront de favoriser l’ensoleillement. Le travail sur la mise à distance des volumes entre eux favorisera également l’accès au soleil et à des vues dégagées des logements

Implantation des constructions

L’implantation des constructions devra répondre à quelques grands principes :

  • Une implantation bâtie en limite parcellaire sur l’ensemble des voies et organisant un séquençage des façades dont les linéaires devront être régulièrement interrompus en rez de-chaussée ou toute hauteur afin de créer des perméabilités au sein des îlots.
  • Une implantation du bâti autour de la place de la chaufferie permettant de mettre en valeur visuellement le patrimoine et de dégager une surface de place centrale généreuse et ensoleillée, accessible à tous et traitée dans la continuité des nouveaux espaces communs environnants
  • Des grands cœurs d’ilots constituant des îlots de fraicheur généreux dégageant le plus possible de surfaces en pleine terre, plantés et végétalisées. Les cœurs d’îlots sont pour partie ouverts sur l’espace public et, favorisent l’ensoleillement, les cœurs d’îlots contribuent à limiter les vis-à- vis sur les logements.

 

Préservation et valorisation des éléments d’intérêt urbains, architecturaux et paysagers

La conservation de plusieurs bâtiments est prescrite :

  • la chaufferie localisée à l’extrémité de la rue Fénelon,
  • le bâtiment portant l’inscription « Jean CABY et Cie » rue Faidherbe 
  • la maison années 1930 située 90 rue de la Gare.

 

Aspects urbains, architecturaux et paysagers

Les espaces communs contribueront activement à la vie du quartier : espaces communs multiusages, multigénérationnels, et accessibles à tous. Les aménagements favoriseront l’accès sans distinction d’âge, de handicap, de genre ou de catégories sociales. L’ensemble des handicaps devra être pris en compte, notamment en créant des fils d’Ariane au sol sur les promenades piétonnes majeurs et en limitant les ressauts. 

Les trottoirs seront désencombrés, les parcours seront ponctués de mobilier de confort (assises, bancs…) et les traversées seront simplifiées et sécurisées (pas de rupture de niveau, mise en visibilité de la traversée…).

La présence des enfants dans l’espace public sera encouragée par le développement de structures de jeux et zone d’aménités, adaptés à toutes et à tous. Des espaces priorisant les besoins des publics précaires et des femmes pourront être aménagés : des espaces d’accueil et de « lieux » sécurisés et des équipements mobiles « solidaires » (toilettes publiques, cuisines mobiles, espaces de repos, des consignes...). Les ressorts du sentiment d’insécurité devront être traités : éclairage, visibilité de la rue, taille des trottoirs…

Des usages multiples pourront être développés par la création d’espace libre, permettant l’accueil de pratique culturelle et de manifestations évènementielles et seront également le support de pratiques sportives à travers l’installation de parcours sportifs et agrès.

 

Favoriser des bâtiments évolutifs

Afin d’anticiper les évolutions de la société et des besoins en termes d’habitat et d’activité économique, les bâtiments seront conçus pour favoriser la réversibilité et l’adaptabilité (structure poteaux-poutres, hauteurs-sous-plafond, épaisseur, pièce annexable, intérieur « extériorisé »).

Les constructions développées le long de la rue Gambetta auront de surcroît une largeur limitée (environ 16 mètres).




 

 

Extraits choisis de l’OAP 132 - Bord de Deûle :

 

Le secteur Entrée de Ville de Saint André-lez-Lille sera  aménagé à court terme (horizon 2028) 

Le territoire des Bords de Deûle fait l’objet d’un projet de développement d’un transport en commun en site propre (TCSP) sur son territoire (rive ouest de la Deûle), permettant de relier Wambrechies à Lille et aux communes du Sud de la métropole. Ce TCSP à sa mise en service assure la desserte des nouvelles polarités du territoire (Nouveau Cœur de ville, Grand Parc Métropolitain, Quai 22, Entrée de Ville) et facilite les liaisons avec Lille et les communes environnantes.

Le développement de ce TCSP assied l’ambition de faire évoluer les mobilités sur ce territoire. Cette forte ambition pour le territoire en matière de mobilité est également portée par le développement des mobilités actives, afin que, cumulés, les usages de la marche, du vélo, des transports collectifs, deviennent les plus importants. Cela se traduit donc par le développement d’une offre TCSP, ainsi que par une structuration de l’intermodalité (notamment entre TC, et entre TC et modes actifs), et par l’aménagement de pistes cyclables, tant sur les axes viaires structurants que sur les berges le long de la Deûle, et d’espaces piétons confortables (larges trottoirs notamment et traversées directes, très lisibles, traitées de façon prioritaire sur les autres modes), finement maillés afin de favoriser les courtes distances de parcours, et conçus pour tous dans une visée universelle.

Les objectifs visés de part modale sont les suivants : 30% à 32 % de marche à pied, 5% à 8 % de vélo, 20% à 25 % de transports en commun, 15% de voiture passagers et 25% de voiture conducteurs. Les différentes opérations menées à l’échelle des Bords de Deûle seront apaisées, avec un minimum de circulation automobile en leur sein. Les nouveaux axes viaires créés seront majoritairement à destination des mobilités alternatives à la voiture.

L’objectif est d’atteindre une part d’espace public de 30% du territoire dont 15% de parcs et jardins publics et 15 % de maillage viaire. Les berges de la Deûle seront aménagées sur une largeur de 30 mètres minimum, là où le terrain le permet, et une continuité piétonne et cyclable y sera développée..



 

• Développer le maillage est-ouest et favoriser le dialogue entre les deux rives

Le réseau est-ouest du territoire est initialement fortement déficitaire, isolant non seulement les bords de Deûle du territoire mais également les deux rives l’une par rapport à l’autre. Le territoire se dote d’une armature dense et continue permettant une réelle perméabilité et la possibilité de parcourir le territoire d’est en ouest, en minimisant les interruptions. Le maillage viaire existant sera ainsi prolongé, à minima jusqu’aux berges de la Deûle, et de nouvelles voies sont créées à travers les secteurs aujourd’hui clos. Par ailleurs, afin de rendre effectif la liaison entre les deux rives, de nouveaux franchissements seront développés, au niveau du nouveau Cœur de Ville, du Grand Parc Métropolitain, de Quai 22 (pont de la LINO) et de l’Entrée de Ville. Les ponts routiers existants sont éventuellement élargis afin d’y accueillir des espaces dédiés aux mobilités douces et aux transports en commun ; les nouveaux franchissements favoriseront quant à eux les mobilités douces.

 



 

Stationnement automobile

 

 

Le stationnement devra être traité de façon qualitative et répondre à une logique d’insertion architecturale et paysagère évitant les impacts visuels négatifs sur le paysage urbain. Le stationnement sera de préférence développé de manière totalement intégrée sur le plan architectural et paysager aux volumes bâtis, soit en rez-de-chaussée, en silos ou en sous-sols.

En cas d’impossibilité technique d’intégrer les stationnements, les nappes de stationnement aérien devront être couvertes (car-port, treille...) et végétalisées, avec un taux de perméabilité d’au moins 50%. Les installations visant à couvrir le stationnement aérien pourront accueillir des dispositifs de production d’énergie renouvelable. Le foisonnement et la mutualisation des parkings entre les différents programmes (notamment habitat et activité économique) est encouragé, de même que la création de parkings mutables et réversibles, pouvant trouver d’autres utilisations dans le temps. Les parkings en RDC et R+1 particulièrement veilleront à développer des structures permettant une réversibilité à long terme.

Au regard de l’amélioration de la desserte du territoire en transport en commun et afin de réduire la part de la voiture dans les mobilités, le stationnement le long des voies sera limité. En cas de développement, il devra être arboré. Les opérations ne pourront pas développer du parking en bord à voie d’eau afin de privilégier ces espaces pour un aménagement paysager.



 

Animation du territoire : Équiper le territoire des proximités afin de répondre aux besoins des habitants

Le développement de nombreux projets immobiliers (livrés, en cours de travaux ou futurs) engendre un besoin en équipements publics supplémentaire à l’offre présente sur le territoire. A court ou moyen terme le développement de plusieurs équipements sont envisagés : un groupe scolaire, une piscine, une médiathèque intercommunale, une caserne de pompiers et une halle de marché. Ces équipements seront situés à proximité des grands projets d’habitat afin de favoriser la marche à pied ou le vélo comme moyen de liaison.

 

Typologie de logements

L’objectif des futurs projets immobiliers des Bords de Deûle est d’améliorer le parcours résidentiel des habitants car une part importante de petits logements (T1 et T2) a été développée sur le territoire au cours des dernières années. L’enjeu réside ainsi dans le rééquilibrage des typologies de logements, en favorisant le développement de grands logements à destination des familles. Ponctuellement, des typologies spécifiques telles que des résidences étudiantes, jeunes actifs ou seniors pourront également être développées.

 

Mixité sociale

Les futurs projets immobiliers devront être compatibles avec l’OAP habitat du PLU qui traduit les ambitions de la métropole en matière de mixité sociale avec la règle des trois tiers : un tiers de logements libres, un tiers de logements sociaux et un tiers de logements abordables. À l’échelle des Bords de Deûle, un enjeu de renforcement de l’habitat abordable a été identifié. Les futurs projets immobiliers doivent donc favoriser le développement d’une part de logements abordables, à travers notamment une part de logements en Bail Réel Solidaire.

 

Qualité architecturale, urbaine et paysagère

Les hauteurs plus élevées sont favorisées le long des grands axes et en particulier le long des axes de transport en commun et autour des espaces publics majeurs et des polarités urbaines.

 

Remarque sur le PLAN GUIDE 

 La MEL et les communes de La Madeleine, Marquette et Saint-André  ont défini des orientations spatiales et programmatiques d'un plan guide qui permettra d'orienter la transformation progressive du territoire à l'horizon 2040. Ces réflexions s'articulent avec la démarche Euralille à la Deûle.

Les orientations du Plan Guide ont été présentées au Conseil municipal de décembre 2022 










 

Extraits choisis de l’OAP THÉMATIQUE - TRANSPORTS /DEPLACEMENTS / STATIONNEMENT

 

Le PLU vise à diminuer de façon très significative la part de déplacements en voiture individuelle, au profit d’un usage renforcé des modes actifs (marche, vélo, etc.) et des transports collectifs.

PENSER LE STATIONNEMENT COMME LEVIER DE CHANGEMENT DES PRATIQUES

Enfin, le déploiement d’un système de mobilité vertueux implique aussi que le stationnement soit abordé comme un levier pour l’adaptation au changement climatique et à la transition énergétique, à la baisse de l’usage automobile, et au rééquilibrage de la place de l’automobile sur l’espace public.

Dans le cadre des projets, il est possible, par décision motivée, de déroger au nombre minimum de places de stationnement automobile afin d’encourager des pratiques plus durables : dans le cas d’une compensation par du stationnement vélos pour encourager la pratique de ce mode actif, ou dans le cas de la mise en place d’un dispositif d’autopartage pour réduire la possession individuelle de la voiture et la place de l’automobile sur l’espace public.

PRÉSERVER LA FAISABILITÉ D’AMÉNAGEMENT DE PÔLES D’ÉCHANGES MULTIMODAUX

De nouveaux pôles d’échanges multimodaux seront également à créer, notamment par des aménagements visant à renforcer l’accès au train, particulièrement dans les secteurs périurbains, pour en faciliter et en développer l’usage, en améliorant le rabattement à pied, à vélo, et par les transports collectifs, et, suivant l’opportunité et au regard des stations identifiées au PDM, par une offre en stationnement-relais pour les voitures.

ASSURER LA COHÉRENCE ENTRE LES POLITIQUES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES ET DE DIMINUTION DE L’USAGE DE LA VOITURE

Tendre vers moins de voitures dans les secteurs les mieux desservis de la métropole : Le PADD du PLU affirme la volonté de dissocier la possession de la voiture de son utilisation. Ainsi, l’un des objectifs est d’encadrer le stationnement à destination tout en permettant aux habitants de stationner leur véhicule en résidentiel afin d’éviter le report sur le domaine public.

Afin d’améliorer l’intégration des enjeux de mobilité dans le PLU, ce dernier identifie les secteurs où des règles spécifiques de stationnement sont fixées en tenant compte des conditions de desserte en transport collectif, mais également du niveau de centralité et d’équipements.

Ces secteurs se traduisent dans le règlement du PLU au travers d’un zonage spécifique « S0 » dont les secteurs offrent, à la fois, de très bonnes conditions de desserte (parfois plusieurs modes lourds) et les atouts de la centralité urbaine (densité de population d’emploi, de commerces et d’équipements). Ces secteurs qui contraignent plus fortement le stationnement, en raison de leur niveau élevé de centralité, font partie des secteurs de très bonne qualité de desserte et de densité minimale.

=>  Dans ces secteurs, conformément à l’objectif du PADD de proposer une offre de stationnement adaptée au contexte urbain et à la qualité de desserte, il est fait application des articles L.151-32, L.151-35, L 151-36, et L 152-6 du code de l’urbanisme.

 

D’autres secteurs offrant également de très bonnes conditions de desserte (autour des arrêts de tramway et de métro) et une certaine densité de population, d’emploi, de commerces et d’équipements sont appréhendés dans le PLU mais de façon différenciée en comparaison avec les secteurs « S0 » puisque les atouts de centralités urbaines sont moindres. Il s’agit des secteurs de très bonne desserte et de densité minimale qui se superposent aux secteurs de stationnement définis sur l’ensemble du territoire via le plan de stationnement.

=> En compatibilité avec le PDM, dans ces secteurs, les conditions de desserte en transport en commun (tramway, métro, BHNS en site propre) sont suffisantes pour envisager une dérogation aux obligations minimales de stationnement résidentiel art. L 152-6, al 4 du code de l’urbanisme).

=> D’autre part, il est également fait application dans ces périmètres de l’article L151-32 pour le stationnement à destination (nouvelles constructions de bureaux et bâtiments tertiaires) fixant des normes maximales adaptées au contexte urbain au regard des atouts de centralité urbaine moindres que dans les secteurs « S0 ».

 

 

Extraits choisis de l’OAP THÉMATIQUE - HABITAT

 

Les évolutions sociodémographiques de la métropole (diminution de la taille des ménages, vieillissement, décohabitation, précarisation d’une part importante de la population) diversifient les parcours résidentiels des ménages métropolitains.

Des enjeux de renforcement du lien social et de la mixité sociale et générationnelle se posent également, auxquels des formes innovantes d’habitat sont susceptibles de répondre. Pour couvrir l’ensemble des besoins et pallier un retard important dans la production de logements neufs, il est nécessaire de développer une offre de logements diversifiée et de favoriser des projets d’habitat durable, désirable et abordable.

A ces enjeux qualitatifs d’amélioration et de diversification du parc de logements, s’ajoute également un défi quantitatif de production de logements pour permettre de maintenir la population en place, répondre à la tendance de desserrement des ménages, et permettre l’accueil de nouvelle population.

Le PLH3 a ainsi été élaboré afin de répondre à ces enjeux avec des orientations et un programme d’actions pour la période 2022-2028. Le PLU décline ses ambitions afin que la planification contribue à la réponse à ces défis.

 

Ainsi, un objectif annuel de 6 200 logements neufs est inscrit au programme local de l’habitat (PLH) en vigueur ainsi que dans le PLU3. Cet objectif de 6 200 logements se décline de la manière suivante :

  • 30% de logements sociaux (PLUS et PLAI)
  • 30% de logements abordables (locatif et accession à prix maîtrisés)
  • 40% de logements libres (locatif et accession)

 

ATTEINDRE LA RÈGLE DES 30% DE LOGEMENTS LOCATIFS SOCIAUX À L’ÉCHELLE DES PROJETS

Un minimum de 30% de logements locatifs sociaux (dont 30% de PLAI) est recherché dans les opérations de logements de plus de 17 logements.

Les logements financés en PLS (Prêts Locatifs Sociaux) relèvent du logement locatif intermédiaire et sont exclus de la définition métropolitaine du logement social, à l’exception des logements étudiants. 

Les logements dits « structures » (résidences services, résidences sociales) financés en PLUS ou en PLAI, appartiennent à la sous-destination « hébergement » du code de l’urbanisme, et sont comptabilisés en plus de ces 30% de logements sociaux dits « familiaux ».

Les 30% de logements sociaux s’entendent soit en nombre de logements soit en m2 de surface de plancher.

 

Dans le cadre du PLH 3 ont été inscrits : 

Pour Saint André 1754 logements sur la période du PLH3  2022-2028 déclinés comme suit : 

400 OAP Caby Claisse, 

700 Quai 22, 

468 domaine d’Hestia

135  Dalkia 

45 angle de l’avenue Tassigny anciens bureaux Captstone et 6 angle de la rue Varlet et rue Chanzy

 

 

Extraits choisis de l’OAP Thématique - Aménagement

 

À proximité des transports très performants : Un objectif de densité minimale de 0,7

Des ambitions renforcées de densité sont fixées en cohérence avec le Plan de Mobilité Métropolitain sur les secteurs proches des transports en commun très performants (métro, tramway et Bus à Haut Niveau de Service). Ces ambitions concernent aussi bien les transports en commun existants que ceux programmés, afin de préparer la ville de demain et de favoriser leur usage futur. 

Les secteurs concernés par cet objectif sont repérés sur la carte de destination générale des sols sous l’appellation « Secteurs de très bonne desserte et de densité minimale ». Il s’agit des secteurs situés à moins de 500 m des arrêts de transports en commun « très performanst ».

Le règlement y fixe un coefficient de densité minimale de 0,7, applicable à une majorité d’opérations de construction. C'est -à -dire que la surface de plancher minimale à construire doit correspondre au moins à 70% de la surface du terrain du projet hors espaces communs (espaces verts, stationnement, voirie), soit 7000 m² de surface de plancher pour un terrain d’assiette de 10 000 m².

Ce coefficient s’applique dès l’entrée en vigueur du PLU le long des axes de transports en commun existants, et, pour les lignes futures, il s’appliquera de manière échelonnée sur chaque ligne, dès la prise de l’arrêté de Déclaration d’Utilité Publique de la ligne en question.

Les projets d’aménagement faisant l’objet d’une orientation d’aménagement et de programmation ou d’un zonage spécifique doivent également concourir à cette ambition en respectant un objectif de densité minimale équivalent à 0,7. Cet objectif, modulé en fonction du contexte, est traduit directement dans les dispositions spécifiques contenues dans les OAP « projet urbain » et les règlements du livre IV encadrant les sites.

Afin de tenir compte de la situation des sites par rapport aux arrêts de transport, une contextualisation est proposée pour les opérations en partie concernée par les secteurs de très bonne desserte repris au plan. Ainsi, la surface de plancher minimale à atteindre sur le site pourra être calculée au pro-rata de la part du site concernée, en privilégiant une densité plus importante sur la partie située à proximité des transports en commun (par exemple si un site de 10 000 m² est concerné seulement sur une moitié par la très bonne desserte, la surface de plancher minimal pourra être calculé de la manière suivante : 5 000 m² x 0,3 + 5 000 m² x 0,7 = 5000 m² de sdp minimale à rechercher)

 

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